Mars, le mois où l’on célèbre la Journée internationale des droits des femmes, mais derrière les discours et les chiffres, il y a la réalité du quotidien. Un quotidien où trop de femmes jonglent avec des douleurs, une charge mentale écrasante et un manque de reconnaissance de leur santé au travail.
Et si on en parlait vraiment ?
Pas juste un jour dans l’année. Pas juste entre nous. Mais dans les entreprises, dans les instances de décision, là où cela peut changer concrètement les choses.
Les douleurs invisibles, les tabous qui enferment
- Les troubles gynécologiques ignorés :
endométriose, adénomyose, syndrome des ovaires polykystiques… Ces pathologies impactent la concentration, la productivité, le sommeil. Pourtant, elles sont souvent minimisées : « Prends un antidouleur et ça ira ».
- La maternité sous pression :
grossesse à risque, PMA, fausse couche, post-partum. On est censée « gérer », revenir vite, prouver qu’on est toujours aussi performante. Parler des difficultés, c’est risquer d’être perçue comme « moins investie ».
- La charge mentale écrasante :
la double journée, celle qui ne s’arrête jamais après le travail. Les mamans solos, celles qui assurent sur tous les fronts, qui prennent des congés pour les maladies des enfants, mais jamais pour elles. Qui font tenir l’équilibre familial au prix de leur propre santé.
- Les maladies chroniques sous silence :
fibromyalgie, hypothyroïdie, douleurs diffuses… Invisibles, elles passent pour de la fatigue « exagérée ». Pourtant, elles grignotent l’énergie jour après jour.
- La ménopause, le dernier grand tabou :
bouffées de chaleur en réunion, troubles du sommeil, anxiété, fluctuations hormonales… Qui en parle au travail sans crainte de passer pour une femme « fragile » ou « vieillissante » ?
- Le stress, l’anxiété, la dépression :
toujours présentes, mais si peu prises en compte. Trop souvent masquées pour ne pas passer pour quelqu’un de « faible ».
Où est l’accompagnement ? Où est l’écoute ?
🔹 Pourquoi faut-il encore se justifier d’avoir besoin d’adaptations ?
🔹 Pourquoi le télétravail ou la flexibilité ne sont-ils pas considérés comme des solutions pour la santé des femmes, mais comme des « privilèges » ?
🔹 Pourquoi, en 2025, doit-on encore « serrer les dents » au lieu de pouvoir parler et demander du soutien sans crainte du jugement ?
Parce que l’entreprise a été pensée par et pour un modèle masculin. Parce qu’on attend encore souvent des femmes qu’elles encaissent, qu’elles s’adaptent, qu’elles ne « fassent pas d’histoires ».
Il est temps de changer de regard.
Des solutions concrètes pour un monde du travail plus inclusif
✔ Écouter sans minimiser : une femme qui exprime une difficulté ne se plaint pas, elle alerte.
✔ Oser poser la question : « De quoi as-tu besoin ? » au lieu de supposer.
✔ Adopter des mesures adaptées : télétravail facilité, plages horaires flexibles, congés menstruels, formations sur la charge mentale et la santé des femmes.
✔ Créer des espaces de parole pour que chaque femme puisse exprimer sans crainte ses besoins et être entendue.
💜 Parce que je l’ai vécu, aujourd’hui j’agis.
J’ai moi-même traversé bon nombre de ces épreuves. Les douleurs invisibles, l’incompréhension, la fatigue qu’on tait pour « faire bonne figure », la pression de tout concilier, la peur d’être perçue comme « moins capable » si l’on ose dire stop.
C’est pourquoi j’ai fait de cette mission mon engagement :
💡 Aider les Guerrières Fatiguées – ces femmes qui jonglent avec tout, mais qui s’oublient en chemin.
💡 Accompagner les entreprises qui veulent réellement prendre en compte la santé de leurs collaboratrices et offrir un cadre de travail respectueux des réalités féminines.
🚀 Envie d’en parler ? De trouver des solutions adaptées à votre situation ou à votre entreprise ?
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